Rencontres

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¤ Auryne, à Strasbourg- Le 21 Juin 2005 ¤ 

Quelle parcours fantomatique, caniculaire et inimaginable jusqu'à Strasbourg, ville de la choucroute et de la bonne bierre, bien mousseuse
autant dire que c'était l'arrivée fantastique des chevaliers et des marquises du ROCK.

Vous savez quoi, on devrait filmer une journée de préparation harassante, méthodique et fébrile de fans en phase de transformation steevienne, c'est du documentaire américain qui serait oscarisé.

Tous ces kilomètres avalés dans un seul but, donner à nos tympans leur dose de sons steeviens necessaires à leur moral; "on se rejoint où, à quelle heure, tu as pris ton brumisateur, n'oublie pas ton appareil photo etc....." Puis l'attente subtropicale , inflammatoire, au milieu d'une foule mangeuse d'essences, d'une foule massée comme mille et un hommes avides de musique, près de la scène qui sera bientôt le théatre de toutes les folies de plomd et d'enfer, réseau thermique de mille âmes imaptientes aus échines torrides. Un bonheur en tous cas de retrouver toutes les fans
(mes belges, twinnie, brigitte, SJT, didine, juju, liguie et laura-ma nounoune mention d'honneur pour YO-BAD BOY- JEAN MAMA- JEAN MARIE, le DADDY COOL de laura, qui est un papa formidable et très attentionné, qui nous a amené à bon port avec une patience illimité et un humour d'animateur radio hors pair bisous à JEAN MARIE, laura et dis lui qu'on veut bien repartir avec lui à l'aventure )

Bon on va directement à l'essentiel ou je vous raconte à force de minutieux et pointilleux détails les passages des différents groupes en attendant steeve???? COMMENT??? alors vous voterez pour les détails si vous désirez en connaitre la substance

22HOO approche à pas feutrés de loup sur un sol de velours grenat. On voit entrer alors l'équipe des musiciens au complet, pour les réglages technique, et nous les observons attentivement mettre la main à la patte, en trépignant tout de même...le moment béni et divin va débouler, on asperge une dernière fois nos pores-volcans, galvanisés par les tropiques sévissant; on mange une dernière barre de céréales, on regarde la foule, immense (au moins......je ne sais compter, mais ils étaient extrêment nombreux). J'étais tout devant, comme mes copines, entre laura et liguie, on a été séparé des autres, et j'étais en face du micro, aux premières loges et enfin.....................

IL entre
IL est devant nous
De rouge vêtu, les cheveux en l'air, il est devant mes yeux ravis, on l'accueillle comme il se doit, on l'acclame et nous voilà dans l'antre torride du ROCK. Vraiment , je vous assure, Steve s'est donné comme jamais, il était facétieux, à l'aise, habité, son oeil vaudevilesque et extatique, nous congratulant de mimiques ....tout droit sorties de l'actor studio à la fois démoniaque ou imprégné de jubilation
il nous faisait un show comme je ne l'avais jamais vu encore faire, très différent des fois précédentes, je crois, qu'il osait montrer son envie batifoleuse de sortir de ses gonds, sa personnalité amoureuse de la scène. Je vais avancer une expression rustre mais qui résume lascivement l'ampleur épicurienne de l'aura sémillante de steve ce soir de 21 juin, fête de la musique. Ce mec, il en a.

Le trieur fut mon moment préféré, qu'est qu'elle est pénétrante et grisante, cette chanson, steeve était à l'apogée de son jeu scénique, il a mis toute son âme dans chacune des paroles. Vvraiment, un grand moment de liesse. Merci Steeve pour ce que tu nous as procuré, j'ai compris ce soir là que la vie était impossible sans musique et sans des artistes comme lui, car comme il l'a annoncé "ce soir c'est la fête, profitez".

On a eu la chance de lui faire la bise avant, (grâce à quelqu'une qui se reconnaîtra pour ma part ) et de lui parler un peu, sauf que moi ?...... comme d'habitude devant lui, j'ai fait mon moineau effarouché, il s'est avancé vers moi pour me faire la bise en me demandant si j'allais bien et je me suis retirée ensuite, rouge comme une brique écarlate et regardant ailleurs distraitement, tandis que les autres (qui en ont eu là aussi, bravo les filles) osaient lui poser de sympatiques questions.

Il était détendu et assez avenant, et moi au lieu de m'approcher, je me suis mise au coin de la rue, à regarder le tramway qui remontait allègrement, jouant avec mon collier fait main, et m'épongeant le front comme une actrice pâmée, du 18ème siècle, sa conscience narcoleptique ...... Voilà le programme de cette soirée caniculaire, qui restera gravée dans ma mémoire emportée, et je ne retiendrai que le MEILLEUR, de cette nuit à la fois torpide, bouillonnante et galvanisante.

MERCI STEEVE, tu es un bon.

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